3 novembre 2021 - ACCOMPAGNER
DEUX ANS D’ACTIONS DES CEP : UN BILAN POSITIF
Les Conseillers en Énergie Partagés Secal ont dressé le bilan des deux premières années d’activité du dispositif auprès des communes adhérentes. Céline Latu et Simon Laporte ont rencontré les exécutifs locaux, leurs équipes techniques, les secrétaires généraux, les référents énergie et les concessionnaires pour une présentation détaillée du bilan.
Un inventaire précis
Depuis leur mise en place, les CEP ont opéré un important travail de terrain, d’observation et de récolte de données. Ces deux premières années d’action ont donc permis aux municipalités de prendre conscience des enjeux et de l’aide que pouvaient leur apporter les CEP à élaborer des politiques énergétiques en adéquation avec le STENC. Les CEP Secal ont fourni un très gros travail d’analyse et de diagnostic, « durant ces deux premières années, explique Simon Laporte, nous avons permis aux communes de mieux connaître leurs patrimoines et leur consommation d’énergie. » Les CEP ont convaincu les municipalités de la nécessité d’une prise de conscience et d’une éducation aux bons usages, y compris des nouvelles technologies. « Les choses avancent, souligne Céline Latu, et le bilan est plutôt positif. » Et c’est le fruit d’un constant travail de terrain auprès des équipes municipales, conduisant les CEP à être de plus en plus intégrés aux projets municipaux.
Une nouvelle phase
Le dispositif CEP mis en place par la Secal est prévu pour une durée de trois ans. Connaissant mieux leur patrimoine, informées de leur consommation énergétique grâce au travail des CEP sur la facturation, les municipalités vont pouvoir prioriser leurs opérations sur les bâtiments, l’éclairage public et peut-être même sur les carburants ou la problématique de l’eau. La troisième année sera donc consacrée à l’élaboration en partenariat avec les mairies de plans d’action. « Maintenant, précise Céline, la seconde étape consiste à créer un plan d’action pluriannuel. Nous avons élaboré des ratios de consommation par mètre carré pour cibler les bâtiments les plus énergivores. Cet état des lieux doit déboucher sur l’élaboration de grands travaux d’installation ou de rénovation énergétiques qui seront soumis à la validation des équipes municipales. » Au terme de la présentation de ce bilan aux mairies, on retient surtout que les CEP ont parfaitement rempli leur mission d’accompagnement et se voient désormais de plus en plus souvent être sollicités par les communes.